Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez, autant que possible en bons termes avec toutes les personnes.
Dites doucement et clairement
votre vérité. Ecoutez les autres, même les simples d’esprit et les ignorants, ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.
Ne vous comparez avec
personne: il y a toujours plus grands et plus petits que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe.
Soyez vous-même.
Surtout, n’affectez
pas l’amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour car, il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l’herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à
votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une
discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d’être ici. Et, qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule
sans doute comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre cœur. Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.
Tachez
d’être heureux.
(poéme trouvé dans une église à Baltimore, l’auteur est inconnu)